Journée Mondiale de lutte contre le Paludisme (25 avril 2022) : « Zéro Palu, mon entreprise s’engage »
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S’engager : Notre appel à l’action
A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le Paludisme (25 Avril), l’association Santé en Entreprise (SEE) et ses partenaires invitent les entreprises, organisations du secteur privé, organisations internationales à participer aux temps forts de la campagne 2022 « Zéro Palu, mon entreprise s’engage »
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Du 20 au 30 avril 2022 : Contribuez à la campagne digitale
👉🏼Diffusez le Quiz Palu: http://www.quizpalu.santeenentreprise.com/
👉🏼Relayez les messages-clés sur les réseaux sociaux et par SMS
👉🏼Faites découvrir à vos proches et collègues le site info Prev Kit Palu :
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Mardi 26 Avril, 14:00-15:30 GMT : Rejoignez le webinaire
👉🏼Thème : « Après la crise du COVID, comment engager le secteur privé pour aller vers l’élimination du paludisme ? »
Pour s’inscrire au webinaire : https://lnkd.in/eK6zH8SB
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Du 25 au 30 Avril 2022 : Suivez les caravanes santé de sensibilisation et de dépistage axées sur le Paludisme déployées dans 3 pays :
👉🏼Burkina Faso
👉🏼Cameroun
👉🏼Côte d’Ivoire
Pour accéder au site web dédié : https://caravanes.santeenentreprise.com
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Le paludisme un enjeu de santé publique majeur en Afrique…
Le paludisme est une maladie, potentiellement mortelle mais curable, causée par des parasites du genre Plasmodium transmis à l’homme par des piqûres de moustiques infectés appartenant à l’espèce Anophèles. Dans les zones d’endémie, les enfants et les femmes enceintes sont les plus vulnérables. Cependant, la maladie touche tout le monde, y compris les voyageurs et les expatriés. Le paludisme touche particulièrement le continent africain : 95% des cas de paludisme et 96% des décès dus à cette maladie surviennent en Afrique.
Depuis 2020, la lutte contre la maladie est freinée par le COVID Selon l’OMS, les bouleversements de la prévention et de la surveillance engendrés par le #Covid ont abouti en 2020 à une augmentation de 14 millions de cas de paludisme et à la mort de 47 000 personnes de plus qu’en 2019. Il est donc important pour toutes les parties prenantes de se remobiliser pour relever ces défis. Le paludisme un enjeu de santé publique majeur en Afrique… Le paludisme demeure un enjeu de santé publique majeur en Afrique subsaharienne, pour lequel il est primordial d’accroître les efforts.
Selon la banque mondiale, le paludisme fait perdre chaque année l’équivalent de 10 milliards d’euros au PIB du continent africain. Le paludisme engendrerait un déficit de croissance annuel pouvant atteindre 1,3% dans certains pays d’Afrique. Au fil des années, l’écart tend à se creuser entre le PIB des pays selon qu’ils sont touchés ou non par le paludisme. Pourquoi les entreprises doivent-elles s’engager ? Dans les zones endémiques, le paludisme induit des coûts directs et indirects pour l’entreprise, les salariés et leurs familles : • Première cause d’absentéisme (direct ou indirect) : plus de 50% des arrêts de travail sont dus au paludisme • Premier motif de consultation • Première source de dépenses médicales pour les employés et leurs familles.
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Tous les secteurs économiques sont potentiellement exposés. Les entreprises implantées en zone rurale ou semi-rurale sont particulièrement touchées du fait de leur environnement : agriculture, énergie, filière bois, mines, exploration pétrolière, construction, transports… Un employé malade subit en moyenne entre deux et trois crises de paludisme par an. Chaque crise entraine un arrêt de trois jours (absentéisme direct). Sans compter celles de sa famille pour lesquelles le salarié doit prendre des congés (absentéisme indirect au travail, absentéisme scolaire…). Le coût de l’inaction est souvent plus élevé que le coût de l’action. Les entreprises et les fondations ont donc un rôle majeur à jouer dans ce combat qui les concerne pour protéger les salariés, leurs familles ainsi que les populations locales vulnérables les plus exposées au risque de paludisme. … et un frein au développement économique Les études d’impact réalisées par SEE depuis 2011 auprès d’entreprises implantées en Afrique montrent que le coût moyen imputable à l’absentéisme et aux frais de prise de charge du paludisme est supérieur à 100 EUR par salarié et par an. Ce coût est à comparer à celui d’une moustiquaire imprégnée à longue durée d’action (MILDA) 5 EUR environ pour protéger 2 personnes pendant 3 ans (dure de vie d’une moustiquaire)
Source: SEE
Fasocivic.org Mercredi 20 avril 2022
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